Découvrez notre nouveau membre Christian De Bauw

21 janvier 2021

1. Quel est ton parcours ?

Après ma Maîtrise en Sciences Economiques à la FNDP – Namur, j’ai désiré avoir une carrière internationale. J’ai travaillé en Belgique, à Luxembourg, Londres, Paris ainsi qu’à Medellin en Colombie. Mes dernières fonctions de direction générale ont été chez AkzoNobel (Trimetal Paint suivi par Enka et Interquim en Colombie) et chez Saint-Gobain (Filiales Vitrage Bâtiment en Belgique). Après cette dernière fonction, j’ai créé à 53 ans, l’International Taste Institute – iTQi, une start-up de services dans le secteur alimentaire que j’ai revendue il y 2 ans.

2. Peux-tu nous présenter l’activité de ton/tes entreprises et comment t’est venue l’idée de la/les développer ?

L’International Taste Institute – iTQi a pour objectif de certifier la qualité gustative des produit alimentaires et des boissons (pas le vin) et ainsi, de fournir aux sociétés des arguments de vente pour différencier leurs produits de la concurrence. Pour ce faire, iTQi se base sur une analyse sensorielle à l’aveugle réalisée par 190 chefs et sommeliers européens. Plus de 12.000 produits venant de 90 pays ont été testés depuis 2004 avec une croissance de 15-20% par an. Le goût avec le prix sont les éléments clés dans la décision d’achat de produits alimentaires. S’il est facile de connaître le prix d’un produit, rien n’indique qu’il est gustativement bon. C’est ce que garantit la certification de l’International Taste Institute avec le Superior Taste Award.

3. Quel a été l’élément déclencheur pour toi pour entreprendre ?

J’ai commencé ma carrière dans les années 70. À cette époque, il n’était pas courant de créer son entreprise. J’ai suivi une carrière classique et travaillé au sein de grandes sociétés. L’envie d’être indépendant et d’avoir ma propre société m’a toujours taraudé. L’occasion s’est présentée lorsque j’ai quitté Saint-Gobain à 53 ans. D’expérience, il est plus facile d’entreprendre lorsqu’on a coupé les ponts. Sans la sécurité d’un CDI, on ne peut qu’aller de l’avant. « Faire le saut » a été pour moi, l’élément déclencheur de l’aventure d’entrepreneur.

4. Pourquoi rejoindre REB ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’engager en tant que membre accompagnateur ?

Au vu des défis auxquels doit faire face notre vieux continent et Bruxelles en particulier, il est primordial d’investir dans l’éducation et la création d’entreprises. Le Réseau Entreprendre est une merveilleuse opportunité de le faire de façon bénévole. Rien de tel que de favoriser l’entrepreneuriat dans son environnement proche. Je me réjouis de me ressourcer avec la créativité et le dynamisme de nouveaux entrepreneurs mais aussi, de partager mon expérience pour accroître leur développement.

5. Un conseil à tous les (futurs) entrepreneurs  ?

Si vous avez une bonne idée d’entreprise (bravo, c’est le plus compliqué à trouver), n’hésitez pas à faire le saut. Ne dit-on pas que la fortune sourit aux audacieux ! Être entrepreneur sera votre meilleur MBA. Ayez toujours à l’esprit le principe des 80/20 de Pareto. Concentrez-vous sur l’essentiel au niveau de vos priorités. On se laisse trop souvent accaparer par le détail.